Le village des marques pourrait rebondir en périphérie
Revue de Presse
Montpellier
Le village des marques pourrait rebondir en périphérie
Après le refus de Montpellier, Le Crès, Vendargues, Castries ou Lattes sont pressenties
Le projet fait polémique. Le village des marques, ce projet de 86 enseignes vendant à des prix dégriffés prévu pour 2012, a connu un coup d'arrêt peu après son annonce en grande pompe par Georges Frêche : le refus du maire de Montpellier, Hélène Mandroux, de signer le permis de construire. Au nom « de l'équilibre commercial » de la capitale régionale et du respect du protocole d'accord passé avec Odysseum I.
Mais le projet pourrait rebondir. Où ? Les candidats ne manquent pas. Si on peut exclure d'emblée Mauguio, farouche opposante aux projets de l'Agglo, il reste Le Crès, Vendargues, Castries ou Lattes. À Vendargues, le maire Pierre Dudieuzère
n'a entendu parler de rien : « Mais s'il en est question, j'en parlerai à mon équipe et j'irai voir la CCI. Ce n'est ni oui ni non, c'est à voir. D'ailleurs, je reçois Frêche lundi en mairie, il m'en parlera peut-être. » À Castries, Gilbert Pastor est bien plus gêné et se contente d'une laconique réaction : « Des négociations vont s'ouvrir. » Un peu court pour le vice-président chargé du développement économique de l'Agglo.
Le maire de Lattes, dont la commune semble le mieux placée géographiquement pour accueillir le village des marques, est bien plus prolixe : « Il est sûr que la frontière entre l'emplacement actuel et Boirargues est presque invisible, relève Cyril Meunier. Accueillir le projet, qui fait polémique : « À titre individuel, j'y suis favorable car cela fera venir une clientèle nouvelle. Mais je ne le ferai pas contre l'avis de tout le monde. Quoi qu'il arrive, il faut discuter avant de se positionner. »
Yannick POVILLON
Le projet fait polémique. Le village des marques, ce projet de 86 enseignes vendant à des prix dégriffés prévu pour 2012, a connu un coup d'arrêt peu après son annonce en grande pompe par Georges Frêche : le refus du maire de Montpellier, Hélène Mandroux, de signer le permis de construire. Au nom « de l'équilibre commercial » de la capitale régionale et du respect du protocole d'accord passé avec Odysseum I.
Mais le projet pourrait rebondir. Où ? Les candidats ne manquent pas. Si on peut exclure d'emblée Mauguio, farouche opposante aux projets de l'Agglo, il reste Le Crès, Vendargues, Castries ou Lattes. À Vendargues, le maire Pierre Dudieuzère
n'a entendu parler de rien : « Mais s'il en est question, j'en parlerai à mon équipe et j'irai voir la CCI. Ce n'est ni oui ni non, c'est à voir. D'ailleurs, je reçois Frêche lundi en mairie, il m'en parlera peut-être. » À Castries, Gilbert Pastor est bien plus gêné et se contente d'une laconique réaction : « Des négociations vont s'ouvrir. » Un peu court pour le vice-président chargé du développement économique de l'Agglo.
Le maire de Lattes, dont la commune semble le mieux placée géographiquement pour accueillir le village des marques, est bien plus prolixe : « Il est sûr que la frontière entre l'emplacement actuel et Boirargues est presque invisible, relève Cyril Meunier. Accueillir le projet, qui fait polémique : « À titre individuel, j'y suis favorable car cela fera venir une clientèle nouvelle. Mais je ne le ferai pas contre l'avis de tout le monde. Quoi qu'il arrive, il faut discuter avant de se positionner. »
Yannick POVILLON
Article paru sur le site Midi Libre
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