Villages de marques : l'avis du directeur du Crédoc


Revue de Presse


Villages de marques
Robert Rochefort, Directeur du Crédoc (1) à Paris

Un village de marques, ça marche ? Pourquoi ?
Le concept marche en premier lieu grâce à un rayon d'action très large. La zone de chalandise d'un centre commercial est de 10, 15 voire 20 km maximum à la ronde. Là, les gens viennent de plusieurs centaines de kilomètres. A Troyes (Aube), on vient parfois de 500 km. Dans ces centres, on ne vend pas en hard discount. Mais des surplus, des invendus, parfois issus de magasins d'usine.
Y fait-on de vraies affaires ?
Généralement, oui. Mais c'est toujours le piège de ce genre d'endroit : on est tenté d'acheter davantage. En règle générale, on achète plus que ce dont on a besoin. Ne serait-ce que pour amortir le déplacement. C'est incontestablement moins cher, mais ce système pousse à la surconsommation. Préfère-t-on un seul jeans
ou trois, dont un ou deux seront peut-être peu mis ?
Le petit commerce est-il concurrencé ?
Ce serait absurde de dire le contraire. Cela touche en particulier les centres-villes de grandes agglomérations, là où il y a tous les franchisés. Ces centres sont tellement gros qu'ils déstabilisent un certain nombre de zones commerciales alentour. Ils créent un chiffre d'affaires supplémentaire mais impactent le petit commerce. Il ne faut pas mettre le commerce de centre-ville sous cloche, mais il faut y regarder à deux fois. Même s'il y a de nouveaux arrivants.

Recueilli par O. SC.

(1) Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie.

Revue de Presse - Dimanche 26 avril 2009
Article paru sur le site Midi Libre


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