Villages des marques de Montpellier : la ville et l'agglo ne sont pas d'accord
Revue de Presse
Développement économique
Languedoc-Roussillon.
L’agglomération et la ville de Montpellier s’opposent sur le “village des marques”
La communauté d’agglomération et la ville de Montpellier s’opposent sur l’opportunité d’accueillir dans la capitale héraultaise le projet commercial Marques Avenue.
Composé de 86 magasins (collections anciennes vendues par les fabricants 30 à 70% moins cher), il se positionnerait au sud d’un échangeur de l’autoroute A9 et en bordure de la route des plages, la D66, à l’intérieur du périmètre de la commune de Montpellier et sur des terrains de la communauté d’agglomération. Proche également du site de la future gare TGV, ce village des marques est imaginé sur 18.000 m2 de surface commerciale par Icade et Concepts & distribution qui le présentent comme un complément du centre commercial voisin Odysseum, développé par Icade et inauguré en septembre prochain. Destiné à capter les flux touristiques de l’A9, le village des marques serait le seul de son genre près de la Méditerranée et susciterait un investissement de 44 millions d’euros et 360 emplois directs.
Présenté le 26 mars à la presse par le président de l’agglomération Georges Frêche et les promoteurs, Marques Avenue a depuis reçu une douche froide avec le commentaire du maire de Montpellier lors du conseil municipal du 30 mars. Hélène Mandroux “ne soutient pas ce projet, sorti du jour au lendemain du chapeau”. Elle affirme “défendre le commerce de centre-ville” et vouloir “rester fidèle” à l’accord signé en 2005 avec la CCI de Montpellier, qui avait permis de débloquer le centre commercial Odysseum en limitant sa taille.
Modification du PLU
La maire a rappelé que la commune avait la “maîtrise de son territoire” et en particulier des zones constructibles et des permis de construire. Le terrain de 8 ha choisi par l’agglomération et les promoteurs pour le village des marques est actuellement classé en zone AU0 (zone non équipée, caractérisée par une faible urbanisation). La zone est destinée à l’urbanisation future “à moyen ou long terme”, et nécessite pour être constructible un plan d’aménagement d’ensemble et la modification du plan local d’urbanisme de Montpellier.
De son côté, le sénateur-maire UMP de Béziers Raymond Couderc a déclaré le 31 mars son opposition au projet montpelliérain (Marques Avenue annonce un pouvoir d’attraction moyen de ses villages de 133 km). Il a fait voter une motion hostile en conseil municipal et posté un courrier aux maires des villes de plus de 5.000 habitants, présidents des conseils généraux, des CCI et aux principaux acteurs économiques du Languedoc-Roussillon, leur demandant de “s'opposer à cette implantation, envisagée sans aucune concertation”.
Sylvie Brouillet
http://www.lagazettedescommunes.com
Composé de 86 magasins (collections anciennes vendues par les fabricants 30 à 70% moins cher), il se positionnerait au sud d’un échangeur de l’autoroute A9 et en bordure de la route des plages, la D66, à l’intérieur du périmètre de la commune de Montpellier et sur des terrains de la communauté d’agglomération. Proche également du site de la future gare TGV, ce village des marques est imaginé sur 18.000 m2 de surface commerciale par Icade et Concepts & distribution qui le présentent comme un complément du centre commercial voisin Odysseum, développé par Icade et inauguré en septembre prochain. Destiné à capter les flux touristiques de l’A9, le village des marques serait le seul de son genre près de la Méditerranée et susciterait un investissement de 44 millions d’euros et 360 emplois directs.
Présenté le 26 mars à la presse par le président de l’agglomération Georges Frêche et les promoteurs, Marques Avenue a depuis reçu une douche froide avec le commentaire du maire de Montpellier lors du conseil municipal du 30 mars. Hélène Mandroux “ne soutient pas ce projet, sorti du jour au lendemain du chapeau”. Elle affirme “défendre le commerce de centre-ville” et vouloir “rester fidèle” à l’accord signé en 2005 avec la CCI de Montpellier, qui avait permis de débloquer le centre commercial Odysseum en limitant sa taille.
Modification du PLU
La maire a rappelé que la commune avait la “maîtrise de son territoire” et en particulier des zones constructibles et des permis de construire. Le terrain de 8 ha choisi par l’agglomération et les promoteurs pour le village des marques est actuellement classé en zone AU0 (zone non équipée, caractérisée par une faible urbanisation). La zone est destinée à l’urbanisation future “à moyen ou long terme”, et nécessite pour être constructible un plan d’aménagement d’ensemble et la modification du plan local d’urbanisme de Montpellier.
De son côté, le sénateur-maire UMP de Béziers Raymond Couderc a déclaré le 31 mars son opposition au projet montpelliérain (Marques Avenue annonce un pouvoir d’attraction moyen de ses villages de 133 km). Il a fait voter une motion hostile en conseil municipal et posté un courrier aux maires des villes de plus de 5.000 habitants, présidents des conseils généraux, des CCI et aux principaux acteurs économiques du Languedoc-Roussillon, leur demandant de “s'opposer à cette implantation, envisagée sans aucune concertation”.
Sylvie Brouillet
http://www.lagazettedescommunes.com
Article paru sur le site La Gazette des Communes
Consulter la revue de presse spéciale Marques Avenue Montpellier
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marques partenaires de Marques Avenue : Sandro, Bel Air, Princesse Tam Tam, IKKS, tara Jarmon, Hugo Boss, Carven, Cafe Coton, Jerem, Le Temps des cerises, Levi's, Teddy Smith, School Rag, Adidas, Nike, Puma, Le Coq Sportif, Reebok, Petit Bateau, Marèse, Jacadi, Catimini, Weston, Emling, Clarks, Manfield, Lancel, Delsey, Le Tanneur, Sequoïa, Seb, Tefal, Calor, Moulinex, Rowenta, Krups…