L'influence de Marques Avenue sur les centre-ville
Revue de Presse
Montpellier
Le concept existe aussi en centre-ville
AILLEURS
À Romans, le projet initial de 1999 a été agrandi en 2006 Dans le sud, Marques Avenue est implantée à Romans-sur-Isère. Difficile de faire une comparaison avec le projet de Montpellier car le bassin de vie avec la ville voisine de Bourg-de-Péage n'est que de 50 000 habitants. Qui plus est, dans la Drôme, il s'agit d'une installation en centre-ville et non à la périphérie. Quelques indicateurs sont néanmoins éclairants.
Dans la cité de la chaussure de luxe, l'arrivée de Marques Avenue a suscité, au départ, de vives réactions du commerce local. Mais l'enseigne s'est installée à l'été 1999 sur le site d'une ancienne caserne (6 000 mÇ environ, 44 boutiques, 120 emplois, 600 000 visiteurs dès la première année). Après avoir, entre-temps, racheté une galerie commerciale, le promoteur
Alain Salzman demande et obtient en 2006 une extension de Marques Avenue (5 000 mÇ environ, 18 boutiques, 84 emplois, un million de visiteurs). Et, il y a un an, ce même Alain Salzman a racheté les anciennes halles de Romans pour en faire un pôle chaussures. Inutile de dire donc que Marques Avenue a considérablement modifié l'offre commerciale.
La chambre de commerce et d'industrie (CCI) de la Drôme a réalisé à plusieurs reprises une étude menée auprès de 550 professionnels du pays romanais. Elle fait apparaître que « l'arrivée de Marques Avenue a concurrencé les boutiques distribuant les mêmes marques que l'enseigne. Les commerces les plus durement touchés sont essentiellement les magasins de petite taille qui rencontraient déjà des difficultés et dont la capacité à réagir était limitée. » Si l'enquête reconnaît qu'il est « indiscutable que Marques Avenue a drainé une clientèle supplémentaire », elle indique que 84 % des clients sont rhônalpins et 41 % drômois.
L'enseigne attire « une clientèle plutôt jeune et disposant d'un certain pouvoir d'achat avec un panier moyen à 90 ?. Celle-ci déclare être plutôt habituée à acheter dans les boutiques de centre-ville (78 % des cas). On peut raisonnablement en conclure que le chiffre d'affaires de Marques Avenue est principalement prélevé sur le marché des magasins traditionnels. » Pour Chantal Genevois, conseillère commerce à la CCI drômoise, « l'organisation commerciale a bougé et Marques Avenue a entraîné une modification sur les flux. L'enseigne est souvent présentée avec des concessionnaires de marques et d'usine mais elle se positionne aussi avec des magasins traditionnels. »
Jérôme CARRIÈRE
À Romans, le projet initial de 1999 a été agrandi en 2006 Dans le sud, Marques Avenue est implantée à Romans-sur-Isère. Difficile de faire une comparaison avec le projet de Montpellier car le bassin de vie avec la ville voisine de Bourg-de-Péage n'est que de 50 000 habitants. Qui plus est, dans la Drôme, il s'agit d'une installation en centre-ville et non à la périphérie. Quelques indicateurs sont néanmoins éclairants.
Dans la cité de la chaussure de luxe, l'arrivée de Marques Avenue a suscité, au départ, de vives réactions du commerce local. Mais l'enseigne s'est installée à l'été 1999 sur le site d'une ancienne caserne (6 000 mÇ environ, 44 boutiques, 120 emplois, 600 000 visiteurs dès la première année). Après avoir, entre-temps, racheté une galerie commerciale, le promoteur
Alain Salzman demande et obtient en 2006 une extension de Marques Avenue (5 000 mÇ environ, 18 boutiques, 84 emplois, un million de visiteurs). Et, il y a un an, ce même Alain Salzman a racheté les anciennes halles de Romans pour en faire un pôle chaussures. Inutile de dire donc que Marques Avenue a considérablement modifié l'offre commerciale.
La chambre de commerce et d'industrie (CCI) de la Drôme a réalisé à plusieurs reprises une étude menée auprès de 550 professionnels du pays romanais. Elle fait apparaître que « l'arrivée de Marques Avenue a concurrencé les boutiques distribuant les mêmes marques que l'enseigne. Les commerces les plus durement touchés sont essentiellement les magasins de petite taille qui rencontraient déjà des difficultés et dont la capacité à réagir était limitée. » Si l'enquête reconnaît qu'il est « indiscutable que Marques Avenue a drainé une clientèle supplémentaire », elle indique que 84 % des clients sont rhônalpins et 41 % drômois.
L'enseigne attire « une clientèle plutôt jeune et disposant d'un certain pouvoir d'achat avec un panier moyen à 90 ?. Celle-ci déclare être plutôt habituée à acheter dans les boutiques de centre-ville (78 % des cas). On peut raisonnablement en conclure que le chiffre d'affaires de Marques Avenue est principalement prélevé sur le marché des magasins traditionnels. » Pour Chantal Genevois, conseillère commerce à la CCI drômoise, « l'organisation commerciale a bougé et Marques Avenue a entraîné une modification sur les flux. L'enseigne est souvent présentée avec des concessionnaires de marques et d'usine mais elle se positionne aussi avec des magasins traditionnels. »
Jérôme CARRIÈRE
Article paru sur le site Midi Libre
Consulter la revue de presse spéciale Marques Avenue Montpellier
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marques partenaires de Marques Avenue : Sandro, Bel Air, Princesse Tam Tam, IKKS, tara Jarmon, Hugo Boss, Carven, Cafe Coton, Jerem, Le Temps des cerises, Levi's, Teddy Smith, School Rag, Adidas, Nike, Puma, Le Coq Sportif, Reebok, Petit Bateau, Marèse, Jacadi, Catimini, Weston, Emling, Clarks, Manfield, Lancel, Delsey, Le Tanneur, Sequoïa, Seb, Tefal, Calor, Moulinex, Rowenta, Krups…